Il n'est pas dans mon propos de jouer au critique et je n'évoquerai
que les influences affirmées par Philippe lui-même.
La rencontre avec Chagall à Vence au début
des années 60 a fortement impressionné Philippe. Pendant quelques mois,
ses oeuvres contiennent de nombreuses références au style et
aux thèmes du maître.
Curieusement, bien que rencontrés dans les
années 50, ce n'est que bien plus tard, aux abords du
nouveau millénaire qu'on trouvera chez
Philippe quelques emprunts au semi-figuratif de De Staël et
à l'abstrait de Poliakoff.
Avec ces trois peintres, il a en partage le
goût de la couleur.
Quant à André Jacquemin c'est en 1963 à Epinal,
que ce dernier l'initie au dessin, à la gravure, l'intéresse
à la forme.
Ces emprunts ne sont que quelques
touches sur la toile que constitue l'oeuvre de Philippe
et l'essentiel n'appartient qu'à lui ...