Mais la femme reste son sujet principal et de sa
palette naissent des femmes bleues ou rouges, des égéries lascives,
odalisques ou danseuses bucoliques. Philippe s'affirme aussi comme un
coloriste audacieux, un architecte inspiré qui modèle les corps.
Plasticien, il impose les courbes de ses sujets insufflant ainsi une
dynamique sensuelle. Qu'il s'agisse du nu ou de la danse, ses couleurs
souvent pures, brossées à pleine pâte, forment la chimie de ses
toiles qui sont exposées dans de nombreuses galeries en France et à
l'étranger. Ce thème du
mouvement, se retrouve à travers ses acrobates, ses patineuses, ses
danseuses surtout et puis des femmes à toutes les heures du monde.
1996 Les coussins rouges
HST – 73x50
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1996 Jeune femme au croissant
HST – 61x38
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1999 Nu à la cambrure
HST – 81x54 |
Philippe Trouvé n'est d'aucun courant. Toute sa
vie, il aura exploré, cherché, expérimenté. Il ne s'est jamais
installé dans une tranquille répétition de lui-même. Si
quelquefois il revient sur ses pas, c'est pour se persuader qu'il n'a
rien laissé en chemin. Il faut comprendre la rareté de son exigence
à faire chanter les couleurs et lire ses toiles qui évitent le joli
commercial pour prendre le chemin d'un beau instinctif et lucide.
Ses dernières oeuvres sont la symbiose de
tous les courants picturaux qu'il a traversé et rendent hommage à
ses grands maîtres. Si, l'oeil exercé sait y lire des citations,
elles sont si bien digérées qu'on ne peut les attribuer qu'à une
impressionnante connaissance de l'histoire de l'art.
2001 Nu à la tête baissée
HST - 55x46
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2000 Parce Que
HST – 61x50
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