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Que ta masure soit un palais que ton pauvre cœur soit une cour d'amour
Beaucoup de tes visiteurs ne le sauront jamais
Dis toi que le soleil n'éclaire jamais qu'un fragment de la terre
Que l'autre demeure dans l'ombre et qu'à chaque seconde un homme y meurt

Chez lui, Philippe n'était jamais vraiment seul. C'est tout un monde de petits objets, poupées, peluches, tableaux qui l'entourait, l'enveloppait et ne l'a jamais quitté à travers son périple.

Eventails, peignes, colliers, boites, petits sujets en biscuit ou porcelaine, encriers, lampes, théières, bouddhas, pipes, assiettes, bijoux, plateaux, masques ....

Au delà de leur fonction, tous ces objets conservent une part de l'âme de leur créateur et deviennent sujet à émerveillement.

Encres de chine, crayons, aquarelles, affiches, estampes, gravures, pastels, huiles, lithographies, gouaches, allégories, icones ...

L'ensemble transformait les murs et les espaces faisant de la maison un petit musée personnel constitué au fil du temps et des rencontres dont Philippe se faisait le gardien et le conservateur.