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 TABLEAUX VIVANTS

à la manière de peintres

à Gromaire 


La Source 2004

 

 

Le modèle est de face les bras contre ses reins.
On ne voit pas le peintre mais la toile qu'il brosse.
La vision qu'il a d'elle est de biais semble t'il avec sa croupe dodue et ses deux seins copieux.


La pose cambre la fille et rend de face des cuisses gonflées de tous leurs muscles comme prêtes à éclater.
Le pubis qu'elle offre est luisant de sueur tiède.
Son regard orienté vers l'artiste laisse pourtant son visage visible aux trois quarts bougeant et expressif.
 

Elle n'est pas immobile mais toujours en mouvance sans doute fort excitée par sa pose contrainte.
La dépendance déduite de ses bras sur son dos donne à cette jolie belle un air docile soumis qu'a désiré le peintre.
Mais la fille est brûlante et continue à jouer de ses appâts sans lui vers ce qui pourrait être une autre toile d'elle.


Dommage qu'il ne voie pas le balancement lascif du reste de ses formes cambrées outrageusement dans son bassin de face!
Car l'angle de la hanche fait saillir l'abdomen dans une contraction creusant l'aine le bas ventre.

Elle sent l'amour cette belle de tous ses pores de peau qui brillent de sa sueur et coulent entre ses cuisses.


Le peintre a préféré condenser sa vision sur une croupe frémissante sur le creux poplité de ses genoux ployés sur le galbe du buste que la cambrure augmente.
C'est souvent le dilemme avec un modèle chaud.
De même qu'avec une garce deux mâles seraient plausibles dans la satisfaction de ses penchants de chair deux artistes ici même rendraient compte conjoints des beautés du modèle!


Elle se trémousse toujours ses mains lui font défaut...
Peut être la connaissant lui impose t'il l'absence de caresses solitaires en la faisant souffrir?
Elle ignore cependant que par la vitre brisée du petit atelier on risque l'admirer dans une toile en suspens.
Elle sait se déhancher la fille et creuse pour se faire ses reins et tend ses seins tandis que bat sa gorge.
 

Sur la toile aperçue les brosses crépitent et plaquent des amas bien crémeux de chairs blanches et rousses.
Roux couleur des cheveux qui serpentent sur son torse et dont une mèche longue atteint son entre-jambe rejoignant la toison d'un pubis de même nuance qui seule la câline.
 

C'est l'instant où le peintre repose sa palette.
Son modèle se retourne et fait voir sa croupe et l'on saisit alors l'agrément de ses fesses tant elles sont rebondies.
On comprend mieux le choix maintenant de l'artiste qui place une toile blanche et commence une autre œuvre...