|
| |
Comment ne plus vouloir de toi Ils ne te voulaient plus déjà Tu étais belle et je t'aimais Puis je t'ai comblée de parures Depuis Mogok Ratnapura dans les trains verts de
Malaysia Mes amours en toi ma complice Et tu t'ouvrais large et profonde Non jamais tu n'as murmuré On s'aimait ! C'était bien cela ? Moi loin de toi pendant des mois ... Puis vint le temps des solitudes On se réchauffait l'un à l'autre On me saluait de par ton nom | ||
|
Et puis et puis ... C'était le temps les femmes la vie Peu à peu je t'ai dépouillée Tu serais laide et sur tes murs Saison après saison j'ôte tes vêtements Comme tous les amours ma belle ! Dernier repas Les yeux louchent dans la soupière La tête tourne sur un vieil air Seuls les passants dans la ruelle On a encore sa clef on referme sa porte La tête se souvient elle d'hier |
|
Rentre ... elle t'attend Et le feu brûla jusqu'à l'aube et je m'étendis
près de lui Je vais où va toute chose Paris 1992
|