C'est fou comme on pense en voyage !
Je voudrais faire rimer ce mot à
l'infini avec âge et rage.
La course dans la direction de son temps
et aussi vite à rebours.
Et surtout, et surtout, l'impossibilité
de rendre le vivant et le mort du
vu et du ressenti.
Et puis celui du désir et de l'envie.
Et ce doit être vu d'ailleurs quelque chose de
débile et d'à la fois sublime que de
croiser les regards des poètes qui se pressent
dans le labyrinthe fou des orgies de
visuel.
Dans les premiers jours de ce nouveau
départ je croyais avoir à jamais perdu
la faculté ailleurs expérimentée de
perdre un éclat de larmes à regarder.
Mais non, c'est bientôt revenu